La Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus, dite aussi Congrégation des « Pères de Timon-David », du nom de son fondateur est un Congrégation religieuse cléricale de droit pontifical, composée de Religieux-Prêtres et de Religieux-Laïcs. Elle a pour but premier d’aider ses membres à rendre gloire à Dieu par une imitation plus étroite de Jésus-Christ, doux et humble de cœur et dont le Cœur transpercé révèle l’Amour infini de Dieu pour tout homme. Mais Timon-David a donné une fin spéciale à sa congrégation : « la sanctification de la classe ouvrière », principalement les jeunes, à travers les « œuvres de jeunesse » et les établissements scolaires, selon les principes de pastorale et l’esprit qu’il lui a légués. Le ministère des Pères de Timon-David est un ministère d’évangélisation, d’éducation chrétienne et de sanctification auprès de la jeunesse des milieux populaires, avec une prédilection pour les plus pauvres ; non pas seulement « l’éducation purement humaine » mais « graver Jésus-Christ dans les coeurs » selon les traits authentiques de l’Evangile et servir en chacun la vocation universelle à la sainteté.
La Congrégation en quelques dates
20.11.1852 : Mandement de Monseigneur de Mazenod reconnaissant la communauté religieuse au service de l’œuvre du Sacré-Cœur. Le Père TIMON-DAVID tente plusieurs essais sans lendemain.
08.12.1859 : Avec l’approbation de l’évêque les 7 premiers membres de la communauté font leurs premiers vœux. 08.07.1876 : après de longs et pénibles démêlés avec Mgr Place, évêque de Marseille, la Congrégation est reconnue de droit pontifical. Fondations à Aix-en-Provence et à Béziers. 08.08.1876 : 1° Chapitre Général. Le Père Timon David est élu Supérieur Général. Il le sera jusqu’à sa mort.
10.04.1891 : Mort du Père Timon David. La Congrégation est composée de 15 membres. Le Père Chabert est élu Supérieur Général. Ouverture de plusieurs maisons.
1901 : Les lois contre les Congrégations. Les religieux ne peuvent plus vivre en communauté. Les maisons sont vendues et seront rachetées par l’intermédiaire des anciens des œuvres. Les religieux préfèrent rester et vont continuer à ouvrir des œuvres rattachées à des paroisses, surtout à Marseille, certaines existent encore. Ouverture d’une maison à Oran en 1905.
1914-1918 : sur 42 religieux, 23 sont mobilisés. En 1919 la Congrégation n’a plus que 26 membres.
1926-1938 : la Congrégation essaie de se réorganiser comme Congrégation. Ouverture d’une seconde maison à Oran, de l’œuvre Saint Mauront à Marseille ; réouverture de l’Ecole de la Maison Mère. Ouverture enfin d’une maison de formation. En 1938 la Congrégation comprend 57 religieux. C’est aussi une période faste pour les œuvres de Jeunesse. La pastorale en France soutient les Patronages.
1939-1945 : La deuxième guerre marque la Congrégation : mobilisation, Travail Obligatoire, Religieux prisonniers. Les mouvements d’Action Catholique ont pris de l’importance dans la pastorale en France.
1953 : Ouverture de maisons en Bretagne, en Espagne, en Belgique.
1963 : ouverture d’une maison à Rome
1967-1968 : Chapitre Général d’aggiornamento pour actualiser la mission et la vie religieuse dans la ligne de Vatican II. Il va falloir au cours des années réduire le nombre de maisons apostoliques tout en gardant le souci d’être fidèles au charisme du Fondateur.
1976 : Départ définitive de l’Algérie.
1985 : ouverture d’une œuvre à Montpellier
2005 : 35 religieux au service de 8 œuvres de jeunesse, 3 établissements scolaires, 3 paroisses.